Dans sa « Muqaddima » (Prolégomènes), Ibn Khaldûn décrivait le Soufisme comme une science des cœurs ou, plus précisément, encore, une connaissance des « états intérieurs ». Citons Ibn Khaldûn :
« … la méditation est comme la nourriture qui donne la croissance à l’esprit : il ne cesse point de croître jusqu'à ce que de science qu’il était, il devienne « présence », et que les voiles des sens étant levés, l’âme jouisse de la plénitude des facultés qui lui appartiennent en vertu de so ...