Parlons Développement : Quelle stratégie de développement adopter dans les zones oasiennes ?
La pandémie de la COVID-19 a déclenché, en une courte période, une crise sans précédent entraînant des effets négatifs sur l’économie mondiale, le progrès social et l’atteinte des Objectifs du développement durable (ODD). Le Policy Centre for the New South, le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) et la Banque mondiale voient dans ces incertitudes et dans la crise actuelle une nouvelle opportunité de réflexion collective autour des grands enjeux du développement durable. Afin de contribuer à la réflexion nationale autour des défis et enjeux de cette crise, le Policy Center for the New South, le PNUD et la Banque mondiale proposent une série de dialogues virtuels réunissant acteurs et experts nationaux et internationaux pour débattre des enjeux du développement durable, dans ses aspects sociaux, économiques et environnementaux, et des opportunités que présente le Programme 2030 en tant que feuille de route pour sortir de la crise renforcés et plus résilients. La série de rencontres, « Parlons développement », se déroule avec différents partenaires pour être au plus près des préoccupations des jeunes et du grand public et stimuler un débat riche sur les grands enseignements de la crise de la Covid-19. Dans le cadre de cette sixième édition de « Parlons développement » organisée en partenariat avec l’Université Moulay Ismail d’Errachidia, les experts seront invités à débattre sur les différentes stratégies de développement à adopter dans les zones oasiennes. Malgré les avancées en matière d’infrastructures sociales et économiques, les oasis du sud marocain ont subi une sévère dégradation qui s’est traduite par une détérioration du milieu biophysique et des ressources naturelles avec une perte des ¾ des palmiers et la raréfaction des ressources en eau. Une perte de viabilité économique causée par l’ensablement des zones agricoles conduisant à un changement social et une évolution agraire des oasis. (Paupérisation des populations locales suivie de l’émigration des hommes vers les grandes villes à la recherche de travail). Devant cette situation et conformément à ses engagements avec la communauté internationale : Signature des conventions sur la lutte contre la désertification, les changements climatiques et la conservation de la biodiversité, le Gouvernement du Maroc a élaboré une stratégie Nationale pour la sauvegarde et la protection des oasis marocaines en 2002 (oasis de Figuig, oasis de Tafilalet, oasis de Draa, oasis du sud : (Tata, Guelmim, Assa).