Riyad et Abou Dhabi s'inquiètent de la crise politique et institutionnelle à Khartoum. Appelant à la "stabilité" et à une "transition pacifique", ils surveillent de très près la situation. Entre temps, la Turquie et le Qatar, qui soutiennent les Frères musulmans, restent en retrait. Le Soudan joue un rôle clé pour Riyad et ses alliés, tant dans la lutte contre les Houthis, au Yémen, que dans leur politique d'endiguement vis-à-vis de l'Iran, principal ennemi de l'Arabie Saoudite au M ...