Publications /
Policy Paper
En l’automne 2015 la Russie décide d’intervenir en Syrie. Elle joint le geste à la parole, et arrive à remettre sur pied un régime qui fut chancelant après Quatre années de guerre civile.
Cette intervention est alors vue par moult observateurs comme une action dictée par les relations historiques entre le régime des Bechar et l’ancienne URSS. Ce point de vue conforte l’opinion qui veut que la Russie ne soit qu’une version actuelle de l’ancienne URSS. Elle a hérité de sa place au Conseil de Sécurité, de son arsenal nucléaire et donc pourquoi pas des mêmes vues stratégiques. La continuation du même statut de la Syrie aux yeux des russes après les soviétiques, confirme la sauvegarde par les premiers de de l’héritage géopolitique des seconds.
La Russie n’est-elle cependant pas amoindrie par rapport à l’ancien géant soviétique ? a-t-elle les moyens de sa politique de grandeur ? La puissance militaire peut-elle être synonyme de puissance tout court ? Autrement dit, la Russie peut-elle malgré ses faiblesses économiques se maintenir dans un rang de puissance par ses simples interventions militaires ?