Publications /
Policy Paper

Back
De la COP21 à la COP24 : bilan d’étape
Authors
December 7, 2018

L’action collective de lutte contre le changement climatique a longtemps été freinée par de puissants clivages, à la fois géopolitiques et économiques ; Nord/Sud, pays industrialisés/pays en voie de développement, énergies fossiles/renouvelables, multilatéralisme solidaire/souveraineté nationale.

Les négociations internationales sur le changement climatique sont également confrontées à la difficulté de réguler ce bien public mondial qu’est l’environnement. Après trois années de stagnation, les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) sont reparties à la hausse, alors que le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prédit une hausse des températures atteignant déjà 1,5°C entre 2030 et 2052 si nous continuons à émettre au rythme actuel.  A l’heure du premier grand rendez-vous climatique depuis l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat, ce papier tente de mieux saisir la portée des dernières évolutions intervenues dans la lutte contre le changement climatique. Il revient sur l’apport scientifique de ces dernières années et offre une piste d’analyse pour mieux appréhender les avancées réalisées depuis la COP21, ainsi que les défis restant à surmonter lors de la COP24 afin de combler l’écart entre le niveau d’ambition affiché dans les Contributions Déterminées au niveau Nationales (CDN), les objectifs nationaux, et les transformations requises pour répondre à l’urgence climatique.

RELATED CONTENT

  • Authors
    Chami Abdelilah
    Derj Atar
    Hammi Ibtissem
    Morazzo Mariano
    Naciri Yassine
    with the technical support of AFRY
    July 9, 2021
    The consequences of climate change are becoming progressively more visible in Morocco. Changes in rainfall patterns and drought, increases in average temperatures and heatwaves, flooding, and rising sea levels are increasingly affecting several regions. Yet, Morocco has a relatively low greenhouse gas (GHG) emission rate, compared to other countries. In 20162, Morocco’s total GHG emissions reached 86127.7 gigagram of carbon dioxide equivalent (Gg CO2-eq), totaling around 0.2% of glo ...
  • Authors
    Chami Abdelilah
    Derj Atar
    Hammi Ibtissem
    Morazzo Mariano
    Naciri Yassine
    with the technical support of AFRY
    July 9, 2021
    Les importantes ressources en énergies renouvelables du Maroc offrent une opportunité sans précédent d’ancrer les choix économiques et politiques du pays dans la transition énergétique, et de faire de cette transition un levier essentiel du développement économique. Ceci est d’autant plus important que le coût des énergies renouvelables a baissé au cours des 10 dernières années2 et présente désormais un fort potentiel, non seulement de création d’emplois verts mais aussi de croissan ...
  • Authors
    Chami Abdelilah
    Derj Atar
    Hammi Ibtissem
    Morazzo Mariano
    Naciri Yassine
    with the technical support of AFRY
    July 9, 2021
    Les conséquences du changement climatique sont de plus en plus visibles au Maroc. Le schéma changeant des précipitations et de la sécheresse, l'augmentation des températures moyennes et des canicules, les inondations et l'augmentation du niveau de la mer affectent de plus en plus de nombreuses régions. Et pourtant, le taux d'émission de gaz à effet de serre (GES) du Maroc est relativement faible, comparé à celui d'autres pays. En 20162, les émissions totales de GES du Maroc ont atte ...
  • July 7, 2021
    The world faces a huge shortfall of infrastructure investment relative to its needs. With a few exceptions, such as China, this shortfall is greatest in emerging and developing countries. The G20 Infrastructure Investors Dialogue estimated the volume of global infrastructure investment needed by 2040 to be $81 trillion, $53 trillion of which will be needed in non-advanced countries. The Dialogue projected a gap—in other words, a shortfall in relation to the investment needs foresee ...
  • July 7, 2021
    Durant les années précédant la crise sanitaire, l’inflation n’était pas un sujet de préoccupation pour les économies surtout occidentales, habituées depuis plusieurs décennies à une certaine stabilité. Vers fin 2019, l’évolution des prix à la consommation était contenue en dessous de 1,...
  • July 7, 2021
    Otaviano Canuto, Policy Center for the New South The contrast between the scarcity of investments in infrastructure – particularly in non-advanced economies – and the excess of savings invested in liquid and low-return assets in the global economy deserves to be confronted. Greening inf...
  • July 02, 2021
    With the intensification of globalization dynamics, risks to the stability of the international system have grown to the extent that formerly localized threats are no longer locally conta ...
  • July 1, 2021
    Africafé revient ce jeudi premier juillet à 17h30 avec un nouvel épisode. Présenté par Youssef Tobi, spécialiste en relations internationales, Africafé décrypte l'actualité des organisations africaines et du continent avec des experts africains. Dans cet épisode, Mohammed Loulichki revi...
  • Authors
    Sabine Cessou
    June 30, 2021
    After completing his studies abroad, Hamza Rkha co-launched a start-up in 2018 with an associate, at 27 years of age. Their company, named SOWIT, is based in Casablanca, Dakar and Paris. It provides data-based decision support tools to African farmers. Through an App and processed satellite images, it helps optimize irrigation, fertilization and phyto-sanitary situations. “We work exclusively in Africa, says Hamza Rkha, with products designed for the weak connectivity of old genera ...